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Apisolis se préoccupe de la santé des apiculteurs et de leurs abeilles

Son vaporisateur constitue une alternative aux enfumoirs utilisés pour calmer les abeilles lors des interventions sur les ruches. Avec lui, fini les fumées issues de la combustion.

Création : 2018
Président : Damien ALBESPRY
Siège : Saint-Jory (Haute-Garonne)
Effectif : 4 personnes

De la vapeur en lieu et place des fumées de combustion. Installée à Saint-Jory (Haute-Garonne), Apisolis a créé un vaporisateur, dont le but est de remplacer l’enfumoir qu’utilisent traditionnellement les apiculteurs pour calmer les abeilles, lors de leurs interventions dans les ruches.

Depuis l’antiquité, la technique n’a pas changé : au contact de la fumée, la colonie se met à battre des ailes pour la dissiper ; elles se désintéressent, du même coup, de la présence humaine. Mais voilà ! Les volutes issues de la combustion contiennent des particules fines nocives pour l’apiculteur et les abeilles. “De plus l’utilisation de l’enfumoir traditionnel présente un risque d’incendie”, ajoute Damien Albrespy.

C’est pourquoi Damien Albrespy, apiculteur depuis 15 ans, a créé Apisolis. C’était en 2018. “Quand j’intervenais sur les ruchers, l’enfumoir me donnait de très forts maux de tête”, raconte-t-il. Son vaporisateur recourt donc au propylène glycol, utilisé dans les cigarettes électroniques, afin de produire de la vapeur ressemblant à la fumée.

Plusieurs brevets protègent son innovation qui rencontre le succès. Présente dans 17 pays, la start-up souhaite à présent consolider ses marchés en Europe et partir à la conquête de l’Amérique du Nord, depuis la filiale qu’elle a implantée à New York. Objectif d’ici cinq ans : équiper deux millions d’apiculteurs.

“Sans AD’OCC et sans la Région Occitanie – Pyrénées-Méditerranée, nous n’en serions jamais là. Depuis le début, l’agence est à mes côtés. Elle m’a mis en contact avec les bons interlocuteurs pour faire avancer mon innovation et la Maison de la Région à New York m’a mis en relation avec les bons réseaux aux États-Unis et au Canada. Cet accompagnement est extraordinaire”, conclut Damien Albrespy.

 

Contact :

Damien ALBRESPY – Président
Mail : damien@apisolis.com
Tél. : 07 83 78 17 57
Site internet : www.apisolis.com

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Le lauréat :

Neurinnov, la stimulation neurale implantée pour retrouver l’usage partiel de ses mains

La start-up héraultaise développe un dispositif médical implantable nouvelle génération, destiné à redonner de l’autonomie aux personnes atteintes de tétraplégie.

Création : 2018
CEO : Serge RENAUX
Siège : Les Aires (Hérault)
Effectif : 12 personnes

Redonner de l’autonomie aux personnes atteintes de tétraplégie : voilà le défi que relève Neurinnov. Basée aux Aires et à Montpellier (Hérault), cette spin-off de l’Institut National de Recherche en Informatique et Automatique (INRIA) et de l’Université de Montpellier développe un dispositif médical implantable nouvelle génération, visant à restaurer l’usage partiel de leurs mains au travers notamment de commandes vocales.

Mené en partenariat avec la clinique Saint-Jean (Saint-Jean-de-Védas, Hérault) et le Centre Bouffard-Vercelli (Perpignan, Pyrénées-Orientales), ce projet baptisé Agilis consiste en une investigation clinique à l’aide d’électrodes implantées sur trois nerfs (le radial, le médian et l’ulnaire), afin de déterminer quels muscles de l’avant-bras réagissent aux impulsions envoyées.

“Selon les réactions obtenues, nous pouvons identifier quel fascicule neural déclenche telles ou telles contractions musculaires, ce qui va induire le mouvement désiré”, explique David Andreu, le directeur R&D de la société.

Protégée par six brevets, la technologie a déjà montré sa pertinence et fait l’objet d’une publication dans la revue anglaise Nature Scientifics Reports, le 6 octobre 2022. L’essai pivot ou clinique sera lancé en 2025. Le marquage CE, indispensable pour le lancement de la commercialisation, est espéré en 2027.

Pour financer le projet, Neurinnov a levé 3 M€ fin 2021 auprès d’Irdi Capital Investissement, du fonds Pertinence Invest ainsi que Sofilaro et cette enveloppe a été complétée par un financement non dilutif du même montant. En outre, la société a obtenu un financement européen de 2,9 M€ dans le cadre de l’appel à projets très sélectif EIC Pathfinder, destiné à soutenir les projets susceptibles de conduire à des innovations de rupture.

La technologie mise au point par Neurinnov peut en effet être appliquée à d’autres indications cliniques, la réactivation de la miction (la vessie) comme celle du releveur de pied notamment. Le concours Les Inn’Ovations vient la distinguer. “Ce prix est une reconnaissance des solutions thérapeutiques que nous mettons en place pour améliorer la qualité de vie des personnes atteintes de tétraplégie”, commente David Andreu.

 

Contact :

Serge RENAUX – Président
Mail : serge.renaux@neurinnov.com
Tél. : 04 67 41 86 21
Site internet : neurinnov.com

Neurinnov est aussi le Grand Prix de la 42e édition du concours Les Inn’Ovations et obtient 5000€ de dotation supplémentaire.

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Asclepios Tech, la photobiologie au service de l’alimentation durable

Basée sur les signaux lumineux modulés, sa solution réduit l’utilisation d’intrants, améliore la valeur nutritive des fruits et légumes et prolonge leur durée de conservation.

Création : 2019
CEO : Christine ROYNETTE
Siège : Tournefeuille (Haute-Garonne)
Effectif : 4 personnes

Boxilumix, mieux qu’une alternative aux intrants chimiques. Mise au point par Asclepios Tech, cette solution réduit de façon durable, de la fourche à la fourchette, l’utilisation d’intrants, en protégeant naturellement et durablement les fruits et légumes contre les maladies et les aléas climatiques.

Mettant en œuvre des signaux lumineux modulés produits par des LED à différentes longueurs d’onde, elle améliore, en outre, leurs qualités nutritionnelles et prolonge leur durée de conservation.

La technologie développée par la start-up toulousaine, basée à Tournefeuille, met la photobiologie au service de l’alimentation durable. “Les plantes vont analyser et traiter les signaux qu’elles reçoivent. Ce sont eux qui vont stimuler la production de nutriments et renforcer les défenses naturelles des fruits et légumes”, explique Christine Roynette, la CEO d’Asclepios Tech, une diplômée de Centrale Supelec. La solution prend la forme d’unités de traitement intelligentes, assemblées en fonction des opérations à réaliser en culture ou en post-récolte.

Labellisée par la fondation Solar Impulse de Bertrand Piccard, Asclepios Tech a également été sélectionnée en juillet 2022 par le programme French Tech Agri20 qui vise “à soutenir, au sein des filières agricole et alimentaire, les start-ups ayant le plus fort potentiel pour faire émerger des champions technologiques”.

Après avoir engagé une activité de services autour de sa technologie, notamment avec Pink Lady Europe et Les Laboratoires Pierre Fabre, la jeune société lance la commercialisation de ses produits intégrant Boxilumix. Son objectif à cinq ans est de “devenir le numéro un des traitements par photobiologie en Europe”.

Et elle salue l’accompagnement de l’agence de développement économique AD’OCC et de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée. “L’agence nous a permis de créer notre société dans les meilleures conditions, en nous mettant en contact avec tous les acteurs de l’innovation, puis nous avons obtenu une aide à l’innovation auprès de la Région, ce qui nous a permis de développer Boxilumix. Sans elles, nous ne serions jamais allés aussi vite”, souligne Christine Roynette.

 

Contact :

Christine ROYNETTE – CEO
Mail : christine.roynette@asclepiostech.com
Tél : 06 86 20 74 88
Site internet : www.asclepiostech.com

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Acusurgical : dépasser le geste du chirurgien ophtalmologue

Son robot, en test préclinique optimise la précision d’un geste chirurgical de quelques microns et, par la suite, aidera à réaliser des interventions impossibles à ce jour.

Création : 2020
PDG : Christoph SPUHLER
Siège : Montpellier (Hérault)
Effectif : 13 personnes

L’assistant qui augmente les capacités du chirurgien lors des opérations les plus délicates de l’œil. ACUSURGICAL a créé un robot destiné à aider les chirurgiens ophtalmologistes dans leurs interventions complexes : DLMA, trous maculaires, déchirure de la rétine, rétinopathie diabétique…

“Les structures sur lesquelles les chirurgiens interviennent étant plus fines qu’un cheveu, notre robot leur apportera une précision vingt fois supérieure à celle de la main”, explique Christoph Spuhler, le PDG de la start-up créée en 2020 à Montpellier.

Pour développer son robot, cet ancien de la société montpelliéraine Medtech a reçu le soutien de la SATT AxLR et l’aide du Laboratoire d’informatique, de robotique et de microélectronique de Montpellier. Puis, en 2021, ACUSURGICAL a bouclé une levée de fonds d’un montant de 5,75 M€ pour passer à l’étape suivante, celle des tests notamment.

Menée auprès de Mérieux Equity Partners, Supernova Invest, Sofimac Innovation et Irdi Capital Investissement, cette opération a déjà permis de lancer les essais pré-cliniques, en cours. Suivront en 2023 les essais cliniques, puis le marquage CE, indispensable pour lancer la commercialisation.

À ce jour, cinq brevets ont déjà été déposés. Et les premiers retours le confirment : “Notre robot est ergonomique et simple à mettre en œuvre”, souligne Christoph Spuhler.

Lauréat en 2020 du concours d’innovation i-Lab organisé par Bpifrance qui lui a également octroyé une Aide au Développement Deeptech, ACUSURGICAL a démarré son activité grâce à un financement de la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée et l’accompagnement de l’agence de développement économique AD’OCC. “Le prix décroché dans le cadre du concours Les Inn’Ovations nous donnera de visibilité”, se réjouit à présent Christoph Spuhler.

 

Contact :

Christophe SPUHLER – CEO
Mail : accounting@acusurgical.com
Tél : 04 11 92 00 22
Site internet : www.acusurgical.com

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Le lauréat :

Tracto-Lock simplifie l’attelage des outils aux tracteurs

Un système pour accrocher un outil à un tracteur en moins d’une minute : c’est l’innovation mise au point par Tracto-Lock.

Création : 2012
PDG : Romain RIBO
Siège : Saint-Papoul (Aude)
Effectif : 4 personnes

La société a conçu un système d’attelage universel semi-automatique, formé de deux châssis : l’un, mâle, s’adapte à tous les tracteurs sans modification ; l’autre, femelle, aux outils qui viennent s’y accrocher.

Si, pour le moment, le système se limite aux outils portés (charrues, semoirs, broyeurs, etc.), une interface est en cours de développement pour étendre ses capacités aux outils traînés et semi-portés (remorques, presse à balles…). Enfin, il est pilotable depuis la cabine du tracteur, par télécommande. Quatre brevets internationaux ont été déposés.

Cette solution offre gain de temps, confort de travail et sécurité, les opérations d’attelage étant parmi les plus accidentogènes du métier des agriculteurs. La commercialisation de l’interface pour outils portés démarrera dès le début de l’année 2023.

Tracto-Lock vise le marché français autant que l’international. “Notre solution n’a aucun équivalent”, argumente Quentin Derouck, le responsable commercial de la société audoise, basée à Saint-Papoul, près de Castelnaudary.

Trente millions de tracteurs sont en circulation dans le monde et le marché du neuf représente à lui seul près de deux millions de ventes par an, tous pays confondus. Un potentiel considérable que cible Tracto-Lock, dont l’objectif est d’ici cinq ans “d’équiper 100 % des tracteurs neufs et 25 % de ceux vendus sur le marché de l’occasion”.

Dans cette perspective, la société est accompagnée par l’agence de développement économique AD’OCC pour qu’elle structure sa démarche d’internationalisation. La société forte de quatre salariés prépare également une levée de fonds pour à la fois enclencher l’industrialisation de sa solution et recruter des techniciens et commerciaux.

En attendant, le concours Les Inn’Ovations tombe à point nommé. “Le prix Innovation et Territoire va bien nous aider. C’est important d’être mis en avant par AD’OCC et la Région Occitanie Pyrénées-Méditerranée. Cela nous donnera une belle visibilité”, s’enthousiasme Quentin Derouck.

 

Contact :

Quentin DEROUCK – Responsable commercial
Mail : quentin.derouck@tracto-lock.com
Tél. : 06 03 11 09 70
Site internet : www.tracto-lock.com

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Cactile, la tuile écoconçue qui valorise la pluie et le beau temps

Grâce à son innovation, la société met à profit les toitures qui peuvent alors collecter, stocker et distribuer l’eau de pluie, produire de l’électricité ou amener fraîcheur et préservation de la biodiversité par végétalisation.

Création : 2021
Président : Jean-Baptiste Landes
Siège : Albi (Tarn)
Effectif : 1 personne

Elle ne fait pas la pluie et le beau temps, mais elle fait mieux : elle les valorise. Installée dans l’incubateur de l’IMT Albi, Cactile a breveté un système de tuiles multifonctionnelles, capables notamment de collecter, stocker et distribuer l’eau de pluie, mais aussi de produire de l’énergie solaire ou de végétaliser les bâtiments.

La tuile mise au point par Cactile est entièrement écoconçue. Elle est composée d’un réceptacle qui assure la fonction de mise hors d’eau du bâtiment et permet d’accueillir un réservoir pour stocker l’eau de pluie. L’ensemble est masqué par un couvercle ou un panneau photovoltaïque. Le réservoir peut également être remplacé par un support permettant de végétaliser la surface concernée. Épaisse de moins de 10 cm, elle est posée en lieu et place des tuiles en terre cuite, sans alourdir la charge supportée par la charpente.

“Nous travaillons à ce que la tuile s’installe sur la plupart des bâtiments, neufs ou anciens, et s’intègre pleinement dans les enjeux de renouvellement urbain. En optimisant l’usage des ressources naturelles que sont l’eau, le soleil et la végétation, nous voulons mettre les toitures au service de l’adaptation au changement climatique”, explique Jean-Baptiste Landes, le président de la start-up.

Les toitures représentent jusqu’à 35% de la surface d’une ville et, chaque année, 40 millions de m2 de tuiles en terre cuite sont vendus rien qu’en France. Ciblant, dans un premier temps, la clientèle des architectes, des promoteurs immobiliers et des bailleurs sociaux, ainsi que les collectivités, Cactile lancera la commercialisation de son offre en 2025.

“AD’OCC nous suit depuis le lancement du projet et la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée nous a rangés parmi ses fournisseurs possibles, par exemple pour l’équipement de ses Maisons de la Région”, souligne Jean-Baptiste Landes qui conclut : “Ce prix va nous donner de la visibilité et nous permettra de continuer à financer notre R&D”.

 

Contact :

Jean-Baptiste LANDES – Président
Mail : contact@cactile.fr
Tél. : 06 68 12 10 15
Site internet : www.cactile.fr

Corrohm, le docteur des ouvrages en mer

La start-up met au point une solution de traitement visant à prémunir les ouvrages en mer de la corrosion. Une technologie écologique faisant appel aux bactéries marines.

Création : 2020
Président : Stéphane Panin
Siège : Labège (Haute-Garonne)
Effectif : 6 personnes

La nature fait bien les choses. Corrohm le sait bien. En partenariat avec des chercheurs de l’Université de Toulouse (INSA Toulouse, INP Toulouse, Université Paul Sabatier), la start-up installée à Labège (Haute-Garonne) met au point une solution de protection cathodique biogalvanique visant à préserver les ouvrages en mer en béton armé, exposés à la corrosion.

Concurrente des technologies de protection sacrificielle et par courant imposé, sa solution est en cours de brevetage. Elle n’utilise ni métal sacrificiel ni générateur électrique, mais elle fait appel aux bactéries œuvrant dans les sédiments marins : acteurs importants de la chimie des océans, ces micro-organismes électro-actifs produisent de l’électricité propre récupérée par des électrodes placées dans les sédiments. Ce courant électrique naturel est transmis à l’ouvrage à traiter au moyen d’un câble de connexion reliant les électrodes de carbone et les armatures en acier du béton. C’est l’action de ce courant qui préserve la structure de la corrosion.

“Notre procédé se distingue des autres technologies, en préservant l’environnement, il est naturel et renouvelable. Il ne libère pas de produits potentiellement nocifs pour le milieu naturel comme ceux utilisés en protection sacrificielle. Contrairement aux solutions traditionnelles notre dispositif est autonome et ne nécessite aucun raccordement au réseau d’alimentation électrique”, insiste Stéphane Panin, le président de Corrohm.

Conduits en laboratoire, plusieurs tests ont validé la faisabilité du procédé. Aussi, nouvelles étapes, Corrohm prépare le lancement d’une expérimentation grandeur nature dans un parc ostréicole à La Rochelle et elle se projette à l’international.

Son marché étant mondial, la jeune société envisage, dans un premier temps, de s’étendre en Amérique du Nord et elle étudie une éventuelle augmentation de son capital afin de financer ses projets de recherche. Autant de projets pour lesquels elle a besoin d’être soutenue. “L’agence AD’OCC et la région Occitanie /Pyrénées-Méditerranée nous aident depuis nos débuts, leur accompagnement continu de notre démarche d’innovation et l’obtention d’un Contrat Innovation auprès de la région nous apportent un supplément de confiance, véritable atout dans notre développement”, souligne Stéphane Panin.

 

Contact :

Stéphane PANIN – Cofondateur, Président
Mail : stephane.panin@corrohm.com
Tél : 06 18 40 63 77
Site internet : www.corrohm.com