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Ortho Access, l’innovation au service du confort des prothèses

La société gardoise d’appareillage développe des emboîtures souples qui se conforment au mieux à la morphologie du moignon des personnes amputées. Une technologie unique.

Président : Benoît Baumgarten

Siège : Roquemaure (Gard)

Création : 2017

CA : 1,6 M€

Effectif : 6 ETP

Des prothèses qui se font oublier ! Créée en 2017 à Roquemaure (Gard), Ortho Access a   développé une technologie unique, Access Socket, qui révolutionne la vie des personnes amputées. La société d’appareillage a ainsi mis au point une emboîture souple qui s’adapte à la morphologie de chaque utilisateur, pour améliorer leur confort, la performance et faciliter leur intégration sociale et professionnelle.

« Jusque-là, les prothèses étaient totalement rigides et c’était au patient de s’adapter à elles. Pour leur permettre de retrouver une totale liberté de mouvement et/ou de déplacement, nous avons développé des emboîtures souples qui se conforment au mieux à la morphologie de leur moignon », explique Benoît Baumgarten, le président de la société qu’il a cofondée avec Baptiste Pariat et Laetitia Felten.

Ces emboîtures sur mesure, qui accroissent la qualité de vie des patients de 35 %, sont conçues avec chacun d’eux au sein du centre d’essai de la société. En outre, Ortho Access a décidé de rendre son innovation accessible à tous et toutes, en faisant en sorte qu’elle présente tous les critères nécessaires pour son remboursement par la Sécurité Sociale.

Faite d’empathie, de bienveillance, de technicité et de savoir-faire, l’approche d’Ortho Access porte ses fruits et les commandes affluent au point que l’entreprise qui a démarré sans salarié prévoit de passer à 25 collaborateurs d’ici cinq ans et de multiplier son chiffre d’affaires par trois dans les mêmes délais.

Après avoir bénéficié d’un Crédit Impôt Recherche et du dispositif Jeune Entreprise Innovante, la société est à présent accompagnée par AD’OCC dans le cadre du montage de deux dossiers, l’un pour décrocher une aide FEDER, l’autre une subvention France Innovation 2030. « Heureusement que l’Agence est à nos côtés.  Elle nous aide à identifier les aides auxquelles nous pouvons prétendre. De plus, elle nous accompagne dans le montage et la validation des dossiers et, grâce à elle, nous gagnons aussi en visibilité. Son soutien est précieux », conclut Benoît Baumgarten.

 

Contact :

Benoît Baumgarten – Président

06.86.01.84.05

Site internet : https://www.orthoaccess.fr/

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Avrio MedTech, l’IA pour combattre l’épilepsie

La société haut-garonnaise a développé un outil de diagnostic qui permet de détecter les oscillations à haute fréquence, caractéristiques de la zone malade du cerveau, sans attendre la survenue d’une crise.

Création : 2023

Siège : Labastide-Beauvoir (Haute-Garonne)

Présidente : Karine Seymour

Effectif : 6 salariés

Améliorer la prise en charge des patients souffrant d’épilepsie pharmacorésistante, voilà à quoi s’attache Avrio MedTech. Installée à Toulouse, la start-up créée en 2023 a développé une solution à base d’algorithmes d’Intelligence Artificielle.

Baptisé Halyzia, son outil de diagnostic, breveté, permet d’analyser des électroencéphalogrammes intracrâniens réalisés dans le cadre d’évaluations préchirurgicales. Il permet notamment de détecter les oscillations à haute fréquence, caractéristiques de la zone malade du cerveau et invisibles à l’œil nu, sans attendre la survenue d’une crise. Grâce à lui, les neurologues peuvent mieux localiser la zone épileptogène et déterminer les meilleures options de traitement pour chaque patient.

La première version d’Halyzia est utilisée par les chercheurs et épileptologues du CHU de Toulouse et du Centre d’études et de recherche Cerveau et Cognition (CERCO), une unité mixte CNRS / Université Paul-Sabatier à Toulouse. Et Avrio MedTech s’apprête à lancer sa commercialisation.

« Notre objectif à court terme est de vendre notre solution à des épileptologues à des fins de recherche, avant de passer toutes les étapes réglementaires aux termes desquelles la solution pourra être utilisée dans le cadre d’une utilisation en clinique pour le traitement des patients », explique Karine Seymour, la présidente et cofondatrice de la société aux côtés d’Emmanuel Barbeau, directeur de recherche au CERCO, et Christophe Hurter, professeur à l’ENAC.

Soutenue par la Région Occitanie / Pyrénées-Méditerranée pour la maturation de son projet d’entreprise, Avrio MedTech a bénéficié d’un financement de Créalia et de la garantie FOSTER dans le cadre d’un prêt accordé par la Caisse d’Épargne. Également  soutenue par Toulouse Tech Transfer, CNRS Rise et BPIFrance, elle prévoit de recourir rapidement aux services d’AD’OCC. « Ce sera très naturel pour nous de faire appel à l’Agence lorsque nous préparerons notre future levée de fonds », dévoile Karine Seymour.

Site internet : https://www.avriomedtech.com/

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Les flâneuses®, les sièges mobiles anti-fatigue, multi-usages

La société toulousaine a développé une gamme de solutions élégantes, qui simplifient les déplacements dans les lieux fréquentés par le public : les musées comme les aéroports et maintenant les sites naturels. Une innovation sans égal pour la mobilité pédestre.

Création :  2018

Dirigeants :  Yves Subarroque, CEO, et Thérèse Donnet

CA : 430 000 €

Siège : Toulouse

Les déplacements sans la fatigue ! Les flâneuses®, la marque commerciale créée par la société toulousaine É-hé, a développé une gamme de sièges qui simplifient la mobilité pédestre dans tous les lieux fréquentés par le public.  Et cette gamme se distingue de l’offre existante par sa vocation à s’adresser à tous ceux et toutes celles que la marche à pied finit par épuiser, quel que soit le niveau d’autonomie !

Les flâneuses® ont ainsi inventé l’aide universelle à la mobilité pédestre, qui permet de transformer les visites et les déplacements en expériences nettement moins harassantes. Le développement du concept a associé près de 250 personnes pendant 3 ans : des ergothérapeutes comme des kinésithérapeutes, des gériatres, des industriels et même des spécialistes de l’accueil des publics du Couvent des Jacobins, de la Cité de l’espace, de la médiathèque José Cabanis ou de la Halle des Machines.

Résultat : les sièges des flâneuses®, qui sont fabriqués dans les Hautes-Pyrénées et dans le bassin de Saint-Étienne, peuvent alternativement servir de fauteuils, de poussettes pour enfants, de déambulateurs comme de porte-bagages.  Reconnus dispositif médical (classe 1) et faisant l’objet de plusieurs brevets, ils répondent de ce  fait à une prescription faite par la loi, qui vise à faire de l’accessibilité dans les lieux ouverts au public, un confort au service de tous.

Voilà pourquoi en 2024 les Aéroports de Paris ont passé commande de 85 Flâneuses®.  « Aujourd’hui, nous équipons une centaine d’établissements, non seulement des  aéroports, mais aussi des musées, des établissements médico-sociaux et des galeries marchandes », souligne Yves Subarroque, le CEO de l’entreprise qui fonde son modèle économique sur un service autour de la vente et la location.

Accélérée par Nubbo en 2021, l’entreprise projette désormais d’élargir sa gamme et de s’ouvrir à l’international.  « Le marché en France est de plus de 90 000 établissements recevant du public. Dans le monde, on évalue le poids de notre marché à 300 M€ », ajoute Yves Subarroque, dont la société a bénéficié du soutien de la Région et d’AD’OCC.

« Si Nubbo nous a appris à maîtriser la plus-value de notre innovation, la Région et AD’OCC nous ont aidés à consolider la structure de l’entreprise. Ça nous a été très utile, car nous ne connaissions pas le métier d’entrepreneur ! En outre, l’Agence nous accompagne au travers d’outils financiers et nous ouvre ses réseaux. Nous avons aussi, grâce à elle et la Région participé à des salons qui nous ont permis de commencer à nous faire connaître », salue le CEO qui prévoit d’atteindre un chiffre d’affaires de 10M€ dès 2027.

   

Site internet : https://lesflaneuses.com/

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WaltR, l’imagerie satellitaire et terrestre au service de la qualité de l’air et du climat

Basée à Toulouse, la spin-off du CNES a développé une solution qui permet d’identifier des sources de pollution, afin de les réduire, en couplant puissance de l’intelligence artificielle et précision des images satellites et terrestres.

Création : 2018

Siège : Toulouse

CEO : Éric Péquignot

Salariés : 22

CA : plus de 1 M€ en 2023

Aucune source de pollution de l’air et de gaz à effet de serre ne lui échappe ! Créée en 2018 à Toulouse, WaltR a développé une solution de surveillance qui exploite des images provenant des satellites et d’imageurs au sol multispectraux qu’elle a spécialement conçus.

Combinés à l’intelligence artificielle, sa technologie qui met également en œuvre un brevet du CNES permet d’identifier, de quantifier et de cartographier de manière fiable et avec précision l’ensemble des émissions polluantes, gazeuses et particulaires émanant de villes, de sites industriels comme d’infrastructures aéroportuaires ou portuaires.

Son produit phare est un radar d’émissions appelé « APU Emission Tracker », qui surveille en temps réel l’utilisation et la quantité de polluants émises par les moteurs d’avions lors des escales dans les aéroports. Il répond aux besoins croissants du secteur aéroportuaire en matière de conformité réglementaire, d’évaluation et de réduction des émissions de carbone et de polluants atmosphériques.

C’est ce qui distingue la solution de WaltR. « En ciblant les causes de pollution, notre solution permet à nos clients d’intervenir pour les réduire », explique Arnaud Dedieu, le directeur du développement et cofondateur de la société avec Éric Péquignot, le CEO et ingénieur du CNES, et Javier Andrey, directeur scientifique.

Lauréat en 2019 du dispositif I-Lab de Bpifrance et labellisé Greentech Innovation, WaltR répond d’ailleurs à l’objectif de l’Union européenne de réduire ses émissions de carbone d’au moins 55 % d’ici à 2030. La société compte d’ailleurs, parmi ses clients l’aéroport de Paris, l’aéroport de Nice, celui de Lyon, ainsi que le port de Nice avec lequel elle est engagée dans un projet soutenu par l’ADEME, mais également Toulouse Métropole et Paris Est Marne & Bois.

La société élargit à présent son marché, en signant des contrats avec des groupes bancaires sur les prêts à impact. Aussi, pour accompagner son développement, WaltR a bouclé en 2023 une levée de fonds d’un montant de 2 M€ en SEED auprès d’ADP Invest, Géodesic Expansion, SpaceFounders (une filiale CNES), Pays de la Loire Participations et Centrale Innovation.

Depuis ses débuts, WaltR est accompagnée par AD’OCC avec laquelle elle a contribué à la mise en place de la filière Air & Odeurs. Et elle se félicite de son accompagnement. « L’Agence nous aide à développer notre réseau, à l’international notamment et elle nous aide à faire rayonner notre société en valorisant notre solution auprès des acteurs régionaux et nationaux », souligne Arnaud Dedieu, dont la société avait déjà été nommée lors des Inn’Ovations 2023 dans la catégorie Innovation & Transition écologique.

Site internet : https://waltr.fr/

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Coldep, le traitement économe des eaux usées

La société héraultaise, basée à Lattes, a développé un procédé totalement nouveau en matière de traitement des eaux usées. Après les exploitations aquacoles et conchylicoles, sa solution conquiert à présent celui des effluents industriels.

Création : en 2013

Dirigeants : Sébastien Latz et Julien Jacquety

Salariés : 12

CA : 1 M€

Siège : Lattes

Une technologie de rupture dans le traitement des eaux usées. Basée à Lattes (Hérault), Coldep a développé un procédé qui change la donne. Sa solution traite l’eau par flottation sous vide, en s’apparentant à l’ultrafiltration sans filtres. Ainsi, des microbulles d’air comprimé, envoyées dans la colonne, viennent coaguler les matières en suspension : virus, bactéries, matières organiques, huiles, etc., créant une mousse qui remonte à la surface et tombe dans un réceptacle dédié.

Protégé par deux brevets, son procédé baptisé Vacuum AirLift (VAL) recourt à une pompe à vide qui consomme cinq fois moins d’énergie qu’une pompe à eau et prend peu de place. Grâce à ces qualités, il a déjà permis à la société de partir à la conquête des marchés aquacoles et conchylicoles.

« À ce jour, une centaine de sites dans le monde utilisent notre technologie VAL AQUA pour faire de la biosécurisation d’eau de mer dans leurs bassins », souligne Sébastien Latz, le directeur général de Coldep, une société dont la technologie a été sélectionnée en 2021 par la Fondation Solar Impulse parmi les 1 000 solutions efficientes et rentables pour protéger l’environnement. Car son procédé n’a pas les inconvénients des filtres ; il ne se colmate pas et ne lave pas.

Depuis, la société s’est donc placée sur le marché des effluents industriels. Sa solution, baptisée VAL INDUS, a déjà été commercialisée auprès de plusieurs groupes agroalimentaires et de la chimie, en partenariat avec des intégrateurs spécialisés dans l’eau. Pour se développer dans le secteur, elle propose également un VAL en mode SKID (transportable) qui peut être installé sur les sites de production pour y tester en direct ses performances, seul ou en complément d’autres procédés comme la filtration.

Les perspectives de développement sont bonnes. Aussi, pour accompagner sa croissance, Coldep a bouclé une levée de fonds, d’un montant de 2 M€, notamment auprès RP&Partners et de ses quatre associés. La société, qui emploie 11 personnes, prévoit de porter son chiffre d’affaires de 1 M€ à 3 M€ d’ici 2026.  Enfin, Sébastien Latz salue le soutien d’AD’OCC. « L’an dernier, nous avons bénéficié des services pour nous rendre au salon Pollutec où nous avons été finalistes pour le prix Innovation Award », se félicite-t-il.

Coldep est également le gagnant du Grand Prix de la 43ème édition du concours Les Inn’Ovations.

Site internet : https://coldep.com/

Ecotrack, l’ombrière photovoltaïque multi-usage

La société catalane SESA a conçu une ombrière photovoltaïque dont les panneaux s’orientent en fonction du soleil pour mieux produire et protéger les cultures. Une solution propice au développement de l’agrivoltaïsme.

Création : 2021

Siège : Perpignan

Dirigeant : Jean-Baptiste Beyssac

Salariés : 5

Ecotrack, la solution écolo trois en un ! Développée par la société SESA, une société créée à Perpignan (Pyrénées-Orientales) en 2021, cette ombrière photovoltaïque intègre des innovations qui lui permettent de relever trois enjeux majeurs : la protection de l’agriculture, la libération du foncier et l’amélioration de la compétitivité.

Issu d’un transfert de technologie du laboratoire PROcédés Matériaux et Énergie Solaire du CNRS à Perpignan, Ecotrack se distingue de la concurrence en prenant la forme d’une structure sur câbles, qui peut être installée sur des cultures existantes sans nécessiter aucun arrachage au préalable. Ses panneaux s’orientent sur un axe pour produire un maximum d’électricité et permettre de protéger les cultures en cas de fortes températures, de gel, de fort ensoleillement, et de limiter les besoins en eau.  La technologie s’appuie, pour ce faire, sur une solution logicielle, AgriPV Track, fondée sur l’IA et des images du ciel capturées par caméra. Enfin, elle peut être facilement démantelée en fin de vie, et sa conception, en remplaçant l’acier par le bois, améliore son intégration dans le paysage et son niveau d’acceptabilité au niveau local.

Autant d’atouts susceptibles de lever les réticences des agriculteurs envers l’agrivoltaïsme. « Ecotrack limite le stress hydrique en protégeant les plantes et il apporte une production d’ENR d’électricité décarbonée. Nos innovations lèvent toutes les contraintes et favorisent l’acceptabilité », souligne Jean-Baptiste Beyssac, le président de SESA.

Le logiciel AgriPV Track est déjà commercialisé, l’ombrière pas encore. SESA vient donc de placer une structure prototype sur des cultures au lycée agricole de Rivesaltes, en guise de démonstrateur pour les exploitants et les étudiants en filière agricole.  Objectif : lancer la commercialisation d’Ecotrack en 2025.

Labellisés DeepTech par Bpifrance, SESA vient de passer un partenariat avec la société POMA, un fabricant grenoblois de stations de transport par câble. La société cible le marché français, qu’elle estime à 540 M€ à l’horizon 2028-2030 sur tout type de culture.

SESA est bénéficiaire d’un Contrat d’innovation de la Région et elle est accompagnée par AD’OCC, dont Jean-Baptiste Beyssac salue l’expertise : « Les équipes de l’Agence ont toujours su nous orienter vers les bons financements et les bons dispositifs, auxquels s’ajoute la mise en réseau. Nous sommes dans la bonne région pour nous développer. »

Site internet : https://sesa-analytics.com/